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On observe même, dans certains lieux, de nouvelles « dégradations » en termes de délais d’attente entre deux examens ou encore, et cela devient de plus en plus fréquent, à l’enregistrement des dossiers en préfecture.
Ainsi par exemple pour le département du Rhône (et ce n’est pas le seul !), il faut compter plus de 50 jours pour l’enregistrement des dossiers déposés en préfecture, ce qui est totalement inacceptable !
Or, nous constatons que ce phénomène n’est pas spécifique au département du Rhône et qu’il a tendance à se reproduire de plus en plus dans de nombreux autres départements !
Question : Doit-on y  voir de la part de l’administration une nouvelle astuce visant à réduire les délais d’attente aux examens en organisant un enregistrement beaucoup plus long des demandes de permis de conduire ?
(On ferme le robinet d’entrée pour mieux gérer le débit en sortie … !)
Vous l’aurez compris, si les délais d’attente ne se situent plus au niveau des places d’examens mais à l’enregistrement des dossiers en préfecture, il semble bien que cela soit plus acceptable en termes de moralité pour l’administration !
Pour notre part cette situation est inacceptable et nous la dénonçons fermement !
En effet, nous considérons qu’il appartient à l’administration d’être en capacité de traiter de façon égalitaire partout sur le territoire, toute demande d’inscription au permis de conduire et ce, dans des délais raisonnables et identiques pour tous.
La notion de service public des examens du permis de conduire ne se limite pas aux seuls examens, elle concerne également l’enregistrement des demandes et la délivrance des titres !

Délais d’attente entre deux examens :
S’il est exact que des améliorations se constatent dans de nombreux départements (grâce aux décisions prises par M. le Ministre Cazeneuve), pour autant, c’est loin d’être le cas partout !
Ainsi nous constatons que pour d’autres départements (exemple : le Finistère, le Pas-de-Calais, etc..) les délais d’attente en B dépassent très largement les 4 mois et les 2 à 3 mois pour le groupe lourd.
Situation d’autant plus « étrange et anormale » que certains effectifs d’IPCSR de ces départements partent en renfort sur d’autres départements !
Là encore, les réponses « locales » à ces situations sont inacceptables et nous demandons à l’administration centrale d’agir rapidement.