L’UNIDEC continue de défendre toute la profession en menant un combat judiciaire sans précédant devant les tribunaux pour sauver notre métier (assignations en justice Ornikar, Localib, travailleurs indépendants).
L’UNIDEC ne sera pas dans la rue le lundi 29 février au côté de nos collègues du CNPA parce que la réforme de l’ETG et la privatisation de l’examen ETG sont des évolutions nécessaires et favorables à notre métier.
L’UNIDEC considère que l’heure n’est pas à la manifestation de rue pour les seuls motifs de la réforme et de la privatisation de l’ETG, qui se traduiront dans le grand public par: » les auto-écoles sont en colère parce que l’examen du code est privatisé « .
Nous ne voulons pas développer cette image d’arrière garde qui n’est pas la réalité.
L’UNIDEC, qui en a fait la demande, attend de l’administration « la mise en place d’une commission de visionnage » pour éviter que certaines questions qui s’avéreraient confuses ne pénalisent les candidats (situation que nous avons déjà connue par le passé !).
Non nous n’avons pas perdu le code !
Oui, le contenu de l’épreuve est modernisé et le passage de l’examen est privatisé !
La réforme de l’ETG : 1 000 nouvelles questions.
Le 18 avril prochain, la banque de questions de l’ETG évolue: « 1000 questions entièrement reformulées pour des candidats mieux formés ».
L’objectif de cette réforme, qui s’inscrit dans la politique européenne de sécurité routière, est d’améliorer la formation des conducteurs novices, population à risque et surreprésentée dans les accidents mortels. Au-delà de l’apprentissage et du respect des règles du code de la route, les 1 000 questions porteront encore plus sur l’analyse des situations de conduite pour adapter au mieux les comportements de conduite.
Cette réforme valorisera la formation et apportera toute la valeur pédagogique que seuls les professionnels de l’enseignement de la conduite et de la sécurité routière savent faire.
Ainsi les écoles de conduite seront mises en avant, c’est ce que l’UNIDEC défend depuis toujours : Notre véritable métier d’enseignant !
L’UNIDEC affirme qu’élever le niveau de l’ETG est une très bonne nouvelle pour la sécurité routière. De même que l’élévation du niveau de l’examen du code de la route permettra de légitimer d’autant plus les nécessaires heures des formations théoriques dispensées en présentiel dans les écoles de conduite.
En ce qui nous concerne, nous n’avons aucun doute à l’UNIDEC, VOUS, professionnels de l’enseignement de la conduite et de la sécurité routière, vous possédez déjà toutes les compétences requises et nécessaires pour assurer avec brio ces formations de qualité, et ce, comme vous avez toujours su le faire.
En ce qui concerne les éditeurs pédagogiques, ceux-ci nous informent qu’ils seront prêts d’ici fin février. D’ailleurs, ils vous envoient déjà des courriels pour vous informer de leurs nouveaux produits parfaitement adaptés à la réforme.
Le passage de l’examen ETG privatisé :
A partir du 2ème trimestre, la délégation de service public pour le passage de l’ETG sera progressivement déployée.
Oui, c’est la privatisation de l’examen du code de la route qui désormais sera confiée à des opérateurs privés tels que la poste et autres prestataires !
C’est parce que nous étions tous unis en intersyndicale que nous avons mené et gagné ce combat !
Il s’agissait de solutionner un problème qui perdurait depuis plus de 40 ans et qui se traduisait par un manque de places aux examens.
Le nouveau système d’examen que nous avons obtenu permettra désormais aux élèves-candidats d’obtenir une place dans des délais raisonnables.
C’est ce que nous demandions TOUS !
C’est ce que nous voulions TOUS !
C’est ce que nous avons obtenu TOUS !
Les dérives de la loi Macron :
L’UNIDEC dans le cadre de l’intersyndicale, s’est fortement mobilisée pour lutter contre les dérives de la loi Macron, et nous avons réussi à les réajuster :
– Maintien des 20 heures pratiques ;
– Évaluation initiale en présentiel ;
– Obligation de lien social entre un formateur et un établissement ;
– Maintien du local ;
Mais la loi Macron, c’est aussi des nouvelles opportunités pour la profession avec l’ouverture de nouveaux marchés tels que :
– La formation sur véhicule à boîte auto avec une régularisation directe en école de conduite,
– La multi-activité avec la location véhicule à doubles commandes,
– La possibilité de contractualiser en ligne, etc.
Les décrets et arrêtés sont en cours d’écriture, la prochaine réunion de travail à la DSCR est prévue le 18 mars prochain, l’UNIDEC y sera présente et ne manquera pas de défendre vos intérêts.
Aujourd’hui, chers collègues, les seuls motifs de la réforme ETG ne nous paraissent pas être un sujet central et suffisant pour « manifester ».
En conséquence l’UNIDEC n’appelle pas à suivre la manifestation du CNPA qui s’opère dans le cadre d’une mobilisation non concertée, ce que nous regrettons.
Mais l’UNIDEC continue à vous défendre en menant un combat JUDICIAIRE sans précédant pour faire respecter notre métier en assignant en justice toutes les entités qui opèrent un exercice illégal de la profession.
Oui, le monde change et nous devons nous adapter, nous moderniser !
Oui, nous devons prendre la route du numérique avec intelligence !
Oui, nous devons aller vers une meilleure qualité, seule véritable issue pour la profession !
C’est le sens de l’histoire et on n’arrête pas l’histoire !
L’UNIDEC qui regroupe les enseignants de progrès vous aidera et vous accompagnera dans cette mutation en venant près de vous lors de réunions régionales.
La peur du changement n’évitera pas le changement,
Ensemble, soyons plus fort !